Edito
Cohérence et rigueur… certainement !
27.01.2005 20:57 par Test
Comme formateur ou animateur, ou simplement comme personne civile, que ce soit ans notre vie intime ou sociale, il peut nous arriver parfois d’oublier ou de ne pas toujours bien respecter des valeurs que par ailleurs nous défendons haut et fort et que nous enseignons dans des groupes de formation, ou bien que nous affirmons tout simplement dans notre milieu familial et professionnel.
Et il est toujours délicat, risqué et hasardeux, sinon difficile, de rappeler à quelqu’un ses propres « transgressions » ou les manquements dont il fait preuve en ce qui concerne les règles et les principes qu’il se donne. Ce genre d’intervention en direction de quiconque n’est généralement pas très bien accueilli. Il est le plus souvent vécu par celui à qui il s’adresse, comme un jugement de valeurs, une remise en cause personnelle ou une critique qui l’affecte, le blesse ou le persécute.
Il m’est arrivé, de me voir rappelé à l’ordre et qu’on me dise combien je pouvais parfois manquer de cohérence et de rigueur dans ma façon d’être, de m’exprimer ou même dans ma manière de tenir mes engagements et de les suivre. On a pu me reprocher de ne pas me montrer suffisamment vigilant, pour être et rester en accord justement, avec cette fameuse méthode ESPERE que j’ai initiée il y a plusieurs années. Il me semble que j’ai finalement toujours remercié, ceux qui avaient mis le doigt ou l’accent sur ma propre incohérence. A la longue, j’ai toujours été reconnaissant envers ceux qui avaient pointé ou souligné les quelques dérapages ou maladresses que j’avais pu commettre, même si dans un premier temps j’ai plutôt été irrité par leurs remarques. J’ai parfois ressenti leurs propos comme des intrusions « De quoi il/elle se mêle ? » - ou comme un coup de pied douloureux dans mon ego.
L’adhésion à l’Institut ESPERE (International depuis quelques mois) repose sur un contrat et un partenariat qui signe une appartenance à un mouvement associatif et confirme peut-être une identité respectable. Cette adhésion à renouveler chaque année, comporte, c’est vrai, un certain nombre d’exigences, parfois mal vécues par les familiers de l’approche ESPERE.
Car il fut une époque où nous nous connaissions pratiquement tous - on s’était rencontrés dans les mêmes stages, on avait assisté aux mêmes conférences, on s’était sentis passionnés pour les mêmes combats : le changement et le développement personnel, l’école, les soins de santé, l’entreprise, le couple, la famille, l’écologie… Aujourd’hui certains ressentent le questionnaire qui leur est soumis à chaque renouvellement de cotisation, comme un contrôle, une mise en demeure d’avoir à se justifier de leurs activités de formation, de leur prosélytisme ou de leurs diverses actions en faveur de la méthode : « Avez vous écrit des articles, participé à des émissions de radio, fait des conférences ? Combien de stages avez vous animés ? Combien de participants ? Avez vous suivi une supervision ?… »
Autant d’interrogations, de questionnements qui amènent chacun à se confronter avec sa propre cohérence personnelle et professionnelle.
C’est vrai qu’adhérer à l’Institut ESPERE International nous sollicite et nous implique peut-être plus que d’appartenir à une Association, une Amicale ou un Club comme il en existe beaucoup. C’est vrai que cet engagement nous oblige. Il nous contraint à un suivi, nous confronte à un « rendre compte » qui peut nous rebuter dans un premier temps, mais il peut aussi au fond, nous aider à mieux cerner et évaluer notre propre démarche et à garder justement, cette cohérence si indispensable, si nécessaire. L’activité d’animateur ou de formateur est un travail de solitude, même et surtout quand on travaille en groupe. De ce fait, être partie prenante d’un mouvement associatif de référence me semble important, souhaitable et peut se révéler stimulant, au-delà des contraintes que cette appartenance comporte.
J’assiste aux séances du conseil d’administration de l’Institut ESPERE International et je suis touché, émerveillé par l’enthousiasme de ces quelques 10 personnes qui donnent de leur temps, qui discutent, affinent, cisèlent chaque point des propositions faites ou des décisions prises. J’invite les adhérents de l’Institut, à venir les rencontrer lors du prochain Colloque à Paris les 2 et 3 avril 2005. Je les invite à venir échanger, à proposer - si telle est leur disponibilité -, à des personnes impliquées dans la pratique de la méthode ESPERE d’y participer en tant qu’observateurs, ceci pour se frotter à la dynamique de créativité qui se vit à chaque rencontre.
Etre adhérent de l’Institut ESPERE International me paraît représenter « un plus » en devenir, porteur d’une espérance qui est sans doute plus grande que la seule somme des apports individuels venant des personnes qui s’y retrouvent.
Et il est toujours délicat, risqué et hasardeux, sinon difficile, de rappeler à quelqu’un ses propres « transgressions » ou les manquements dont il fait preuve en ce qui concerne les règles et les principes qu’il se donne. Ce genre d’intervention en direction de quiconque n’est généralement pas très bien accueilli. Il est le plus souvent vécu par celui à qui il s’adresse, comme un jugement de valeurs, une remise en cause personnelle ou une critique qui l’affecte, le blesse ou le persécute.
Il m’est arrivé, de me voir rappelé à l’ordre et qu’on me dise combien je pouvais parfois manquer de cohérence et de rigueur dans ma façon d’être, de m’exprimer ou même dans ma manière de tenir mes engagements et de les suivre. On a pu me reprocher de ne pas me montrer suffisamment vigilant, pour être et rester en accord justement, avec cette fameuse méthode ESPERE que j’ai initiée il y a plusieurs années. Il me semble que j’ai finalement toujours remercié, ceux qui avaient mis le doigt ou l’accent sur ma propre incohérence. A la longue, j’ai toujours été reconnaissant envers ceux qui avaient pointé ou souligné les quelques dérapages ou maladresses que j’avais pu commettre, même si dans un premier temps j’ai plutôt été irrité par leurs remarques. J’ai parfois ressenti leurs propos comme des intrusions « De quoi il/elle se mêle ? » - ou comme un coup de pied douloureux dans mon ego.
L’adhésion à l’Institut ESPERE (International depuis quelques mois) repose sur un contrat et un partenariat qui signe une appartenance à un mouvement associatif et confirme peut-être une identité respectable. Cette adhésion à renouveler chaque année, comporte, c’est vrai, un certain nombre d’exigences, parfois mal vécues par les familiers de l’approche ESPERE.
Car il fut une époque où nous nous connaissions pratiquement tous - on s’était rencontrés dans les mêmes stages, on avait assisté aux mêmes conférences, on s’était sentis passionnés pour les mêmes combats : le changement et le développement personnel, l’école, les soins de santé, l’entreprise, le couple, la famille, l’écologie… Aujourd’hui certains ressentent le questionnaire qui leur est soumis à chaque renouvellement de cotisation, comme un contrôle, une mise en demeure d’avoir à se justifier de leurs activités de formation, de leur prosélytisme ou de leurs diverses actions en faveur de la méthode : « Avez vous écrit des articles, participé à des émissions de radio, fait des conférences ? Combien de stages avez vous animés ? Combien de participants ? Avez vous suivi une supervision ?… »
Autant d’interrogations, de questionnements qui amènent chacun à se confronter avec sa propre cohérence personnelle et professionnelle.
C’est vrai qu’adhérer à l’Institut ESPERE International nous sollicite et nous implique peut-être plus que d’appartenir à une Association, une Amicale ou un Club comme il en existe beaucoup. C’est vrai que cet engagement nous oblige. Il nous contraint à un suivi, nous confronte à un « rendre compte » qui peut nous rebuter dans un premier temps, mais il peut aussi au fond, nous aider à mieux cerner et évaluer notre propre démarche et à garder justement, cette cohérence si indispensable, si nécessaire. L’activité d’animateur ou de formateur est un travail de solitude, même et surtout quand on travaille en groupe. De ce fait, être partie prenante d’un mouvement associatif de référence me semble important, souhaitable et peut se révéler stimulant, au-delà des contraintes que cette appartenance comporte.
J’assiste aux séances du conseil d’administration de l’Institut ESPERE International et je suis touché, émerveillé par l’enthousiasme de ces quelques 10 personnes qui donnent de leur temps, qui discutent, affinent, cisèlent chaque point des propositions faites ou des décisions prises. J’invite les adhérents de l’Institut, à venir les rencontrer lors du prochain Colloque à Paris les 2 et 3 avril 2005. Je les invite à venir échanger, à proposer - si telle est leur disponibilité -, à des personnes impliquées dans la pratique de la méthode ESPERE d’y participer en tant qu’observateurs, ceci pour se frotter à la dynamique de créativité qui se vit à chaque rencontre.
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